Elle était déchaussée , elle était décoiffée
Assise , les pieds nus , parmi les joncs penchants
Moi qui passait par là , j'ai pu voir une fée
Cheveux dans les yeux parmi les fleurs des champs
Elle prit ma main , pour ne plus la lacher
Faisant de moi , le plus heureux des archers
Comme des images qui habillent nos mémoires
En jeux d'ombre et lumière écrivent l'histoire
Sur le fil tendu d'un arc au vent
Se pose la flèche ...... éternellement
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